• Labège on en est où ?



    A Toulouse le 15 novembre dernier, sept lieux de vie ont été perquisitionnés, quinze personnes interpelées, dont six placées en garde-à-vue, soupçonnées d’avoir participé au «saccage» des locaux de la Protection Judiciaire de la Jeunesse à Labège, le 5 juillet 2011 (dans les faits quelques tags et un peu de merde déversée...).

    Finalement cinq mises en examen entrainent quatre détentions préventives à la Maison d’Arrêt de Seysses, et un placement sous contrôle judiciaire.

    Tou-te-s les gardées à vue de novembre ont refusé de se soumettre aux prélèvements, qui ont par conséquent été effectués contre leur gré (saisie des couverts, mégots, gobelets...), et devront en répondre devant la Justice le 9 mai prochain.

    La libération (sous contrôle judiciaires) récente de la dernière des incarcérées ne doit pas occulter que l’instruction, aussi creuse soit-elle, se prolonge.

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  • La raison du plus fort” est un film de P. Jean, 2003 (Belgique, France - 85 minutes).

    « Aux promesses d’un monde meilleur, se sont substituées les exhortations au rassemblement contre toutes sortes de menaces » écrit le philosophe Jean-Paul Curnier. Il me semble bien que c’est de cela dont parle « La raison du plus fort ».


    Rencontre autour de "La raison du plus fort" à Tours

    le Mercredi 7 Mars à 18h à la faculté des Tanneurs, s. 218.


    "La raison du plus fort"

    Voir la bande annonce.

     

    Au lieu de combattre la pauvreté, on combat les pauvres. L’Europe : ses quartiers riches et ses banlieues de misère où se généralise la "tolérance zéro". On construit une prison quand on ferme une usine. Les pauvres en général et les jeunes issus de l’immigration en particulier sont l’objet de toutes les peurs.

     

    Passant de l’autre côté du miroir et brisant les clichés, le film les montre dans leur humanité, dans une rue, une prison, un tribunal ou une cave de cité, avec leurs émotions, leurs envies, leurspeurs et leur désespoir.

     

    Loin d’une image de la démocratie européenne où tous ont leur chance, le film, prenant à témoin la France et la Belgique, offre un regard critique et émouvant sur une société parfois sordide et brutale, la nôtre. "Quelle drôle d’époque ! Que sommes-nous en train de faire ? Avons-nous perdu la raison ?"

     

     

    Le film de Patrick Jean ne rejette pas le constat amer d’un certain état du monde sur des forces obscures, bien au contraire. Le « nous » est un miroir. Nous, habitants de démocraties occidentales. Avec délicatesse et détermination le cinéaste nous entraîne alors dans une dérive de Bruxelles à Marseille où il juxtapose au gré des rencontres les marges et les centres de nos villes.

     

    N’étant pas soumis à un évènement précis dont il lui faudrait rendre compte il peut alors accomplir un vrai beau geste cinématographique en nous donnant à voir son propre regard. « Le seul futur des démocraties occidentales aujourd’hui, c’est la menace de leur fin… Et l’on voit bien du reste comment, aux promesses d’un monde meilleur, se sont substituées les exhortations au rassemblement contre toutes sortes de menaces, comment à l’idée de conquêtes démocratiques s’est substituée celle du maintien d’une froide survie…


    http://patricjean.org/patricjean.html

     

    http://www.lacid.org/films-soutenus/la-raison-du-plus-fort

     

     

     


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  • Les faits remontent au 9 septembre 2010, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) :

    Un policier, Lyonnel Alidor, était blessé à la jambe, percuté par une voiture après une course-poursuite.

    Lui et ses collègues décidaient alors de mentir et accusaient dans leur procès-verbal le conducteur de la voiture qu’ils poursuivaient. Ce dernier, qui avait en outre été frappé par trois policiers, était placé en garde à vue pour tentative d’homicide sur fonctionnaire de police, un crime passible de la perpétuité !

    Texte de Pierre Tevanian, Décembre 2011 http://lmsi.net/Disproportion-crime-emotion

     

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  • Comité Vérité et Justice pour Abdelhakim AJIMI

    Contact : comite_hakim_ajimi@riseup.net

    Contact pour la journée du 24 : appeldu24fevrier@gmail.com

    Prochaine date du jugement du procès des meurtriers d’Abdelhakim AJIMI : 24 février 2012.

    Le 09 mai 2008, Hakim Ajimi est mort après une alter­ca­tion avec son ban­quier.

    Parmi les policiers accou­rus sur place, un lui a fait une clé d’étranglement pen­dant que l’autre pra­ti­quait une ’com­pres­sion tho­ra­ci­que’, selon leur sale jargon. Ils ont serré jusqu’à ce qu’AbdelHakim en meure.

    Ça s’est passé à Grasse, dans les Alpes-Maritime, comme ça se passe mal­heu­reu­se­ment trop sou­vent par­tout en France.

    Pour ne pas lais­ser cette mort dans l’oubli et obte­nir la jus­tice suite à ce meurtre, un comité s’est monté à Grasse et lutte depuis quatre ans pour obtenir la condam­na­tion des deux poli­ciers qui l’ont tué et de cinq de ceux qui, autour d’eux, n’ont rien fait pour l’empê­cher et pour sauver Hakim Ajimi.

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  • Le collectif Vérité et justice pour Ali Ziri :

    http://www.atmf.org/-Verite-et-justice-pour-Ali-Ziri-

    Tous ensemble pour exiger vérité et justice pour Ali ZIRI, 2 ans et demi après la mort d’Ali Ziri, suite à son interpellation par la police nationale d’Argenteuil.

     

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