Les militants agissent à visage découvert et assument parfaitement les conséquences de leur action. Le panneau de pub en question est un panneau déroulant extrêmement consommateur en électricité, vantant notamment les mérites des cookies au chocolat pour les enfants et des crèmes antirides, ainsi que du nouvel Iphone. Ne parlons pas des conséquences environnementales (surconsommation), sociales (endettement des ménages), sanitaires (publicité pour alcool et autre produits toxiques), culturelles (« culture » pub) du toujours plus de panneaux publicitaires dans nos villes et nos campagnes. De toutes façons, les associations qui luttent contre ces fléaux n’ont pas d’espaces pour s’exprimer à Tours! La municipalité est d’ailleurs en infraction concernant le nombre de panneaux d’affichage libre… Pas le choix, à Tours, on n’a que les bombes de peinture pour s’exprimer! D’ailleurs, ce droit de réponse à la publicité a été reconnu par un juge parisien lors d’un dernier procès. Pourquoi les citoyens ne pourraient-ils pas répondre à un message publicitaire commercial toujours plus outrancier ?