• Ce jeudi 15 Mars à Tours,

    La justice sarkocrate et bourgeoise a une fois de plus édicté sa vérité.

    La manifestante frappée sous l'oeil des caméras de télévision et des fachos lors de la Gaypride 2011 à Tours, doit être punie pour la charge policière, lourdement.

    Les juges ont retenu l'accusation de Violences sur agent (niées par l'accusée, sans preuve et bien sûr sans séquelle pour la partie civile) et ont ajouté la Rébellion (demande du Procureur en cours d'audience), à propos des 2 supposés coups de tête. Les peines inculquées sont de 3 mois de prison avec sursis (pour une personne jusqu'alors sans antécédent, comme ça elle en aura !), auxquels s'ajoutent 800€ à verser à Cédric Darchy le civil matraqueur au front immaculé, plus 500€ en remboursement de l'avocate de celui-ci.

    S'ils espèrent nous rendre isolé-es, muet-tes et impuissant-es, sachons rendre leurs matraques et leurs lois caduques !


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  •  F., passe en procès au tribunal de Tours le 8 mars prochain. Elle est accusée de violence sur agent suite à sa participation à la Gaypride de Tours en Mai dernier. C'est pourtant la police qui a chargé sans raison la fin de cortège. Et c’est bien la préfecture qui avait cultivé la tension sur la sécurisation et la tenue de la marche, ménageant au passage une place aux démonstrations homophobes et patriafliques. F. nie l'accusation portée par un flic-matraqueur.


    Jeudi 8 Mars, 9h :
    Rassemblement de soutien à F. devant le tribunal de Tours, place J. Jaurès.

     
    Dimanche 4 Mars : Rencontre et projections de films (à 14h, 16h, Face à la répression, Solidarité ! 18h) sur des  thèmes et luttes Lgbti et féministes (sont prévus : Stonewall” de N. Finch, 1997 ; “L’ordre des mots” de C. et M. Arra, 2007 ; La révolution du désir” de Avellis et Ferluga, 2007). Au  Café-Comptoir Chez Colette. 

     
    Mercredi 7 Mars, 18h : Projection-rencontre sur la répression sociale et policière avec “La raison du plus fort” de P Jean, 2003. À la facutlé des Tanneurs, s. 218.
    .


    Samedi 17 Mars, journée nationale d'action contre la répression et les violences

    policières.

     


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  • Y'A pas de Bavure,

    Que des violences policières.

       À Tours, F., impliquée dans divers mouvements locaux est poursuivie suite à sa participation à la marche des fiertés Lesbiennes-Gays-Bi-Trans-Intersexes en mai 2011.

       L'État avait entamé les intimidations sur la Gaypride avant même la tenue de la manifestation. Au cours de celle-ci il a fait charger ses troupes devant, c'est notoire, un par-terre de militants d'extrême-droite (venant de manifester légalement leur homophobie). Les flics s’en sont pris à la queue du cortège ; plusieurs manifestants ont eu des prescriptions d’ITT.

       Cette partie de la marche avait choisi d'affirmer que les questions de genre et de sexualité, sont des questions politiques solidaires de l'antiracisme et de l'anti-autoritarisme ;

    Le Message serait-il qu’il ne faudRait pAs Que nos Désirs fassent déSordre ?

       La répression se poursuit avec cette militante accusée de violences sur agent (ce qu’elle nie). Une audience est fixée au jeudi... 8 mars 2012. La répression judiciaire engagée est une manière opportuniste de légitimer la violence policière tout en occupant et isolant quelques militants, que les médias locaux feront passer pour délinquants.

    S’ÉManciper de l’Autoritarisme et de ses Catégorisations viOLentes

       Se libérer des injonctions de genre et de sexualité sont des aspects essentiels de toute émancipation individuelle et collective. Cette émancipation est antinomique à toute logique raciste et autoritaire. C’est pourquoi, dans un contexte où se développent exclusion et loi du plus fort, il est toujours crucial de se saisir et porter les causes féministes et LGBTi. Pourtant issues des émeutes de Stonewall, les marches des “fiertés” sont aujourd’hui acceptées en France à condition de s’en tenir à cette image réductrice et médiatique de gentil consommateur-gay-hystérico-festif.

       À l’heure où des policiers français peuvent mentir pour faire enfermer des indésirables et se disculper (cf. un conducteur à Aulnay-sous-Bois accusé par 7 policiers soutenus par Hortefeux), et interpeller à mort des personnes au grand jour (cf. Hakim Ajimi à Grasse... la liste est longue, on n’oublie pas), ... Nous dénonçons les pratiques policières et en questionnons les motivations. Nous ne voulons plus avoir peur ni nous auto-censurer, nous voulons trouver des formes d'opposition réelles à cet environnement autoritaire et violent, néfaste pour tout un chacun.

    Nous ne voulons pas de ce monde qui nous contrôle et nous emmure.

    Leurs matraques ne nous feront pas taire, ni marcher d’un seul pas !


    Que nos désirs vivent sans ordre...


     Manifestons notre solidarité au tribunal de Tours

    le jeudi 8 mars 2012 (audience à 9h). 

     


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  • Y'A pas de Bavure,

    Que des violences policières.


    Lors de la dernière Gay Pride à Tours en mai 2011, la police Nationale « dérape » ; pourrait-on dire si ce n'était habituel et volontaire. Les Baqueux et les bleus chargent et tabassent des individus en fin de cortège.


    Un contexte :

       Alors que le groupe d'extrême droite Vox Populi se rassemble en toute tranquillité derrière une banderole ouvertement homophobe sur le chemin du cortège autorisé de la Gay Pride ;

       Alors que la préfecture menace au dernier moment d'interdire la Gay Pride si les organisateur-ices ne trouvent pas un service d'ordre, « conséquent » qui sera brieffé sur la mythique menace ultra-gauchiste,

       la tension monte le jour de la marche des fiertés, aux abords d'un bar très fréquenté par les nazillons locaux.


    Un prétexte, qui convient aux médias et aux flics :

       Une personne du cortège exige à juste titre, qu'un journaliste de la NR cesse de le photographier, créant une altercation banale.


    Des faits :

      Deux autres individus se font projeter par terre par des hommes de la BAC déguisés en civils, parce qu'ils s'étaient cachés le visage avec un foulard et une capuche (un facho filmant la fin de cortège).

       F tente de relever un des deux copains et reste accrochée à lui. Un flic de la BAC (non identifiable) lui assène un bon nombre de coups de matraque sur la cuisse, puis un flic en bleu la jette par terre en lui mettant un coup de canon de flash ball au visage et la traîne à terre.

       La fin de cortège se fera bousculer, frapper, menacer, gazer de lacrymogène, certain.e.s brûlé.e.s par les gaz. Un individu se fera plaquer à terre sous les coups, et emmener au commissariat avec les deux premiers. F, elle, n'est pas arrêtée, ni contrôlée, rien. Elle rejoint le cortège, la cuisse explosée d'ecchymoses et la bouche en sang.


    La (pour)suite :

       Plusieurs personnes ont eu des Interruptions Temporaires de Travail.

       Ayant une prescription d'ITT de 8 jours, F est convoquée au commissariat, un mois après les faits. Elle se retrouve face à son agresseur, qui l'accuse aujourd'hui, …

       de lui avoir mis deux coups de boule... qui n'auraient laissé aucune trace. Pour preuve (!), une vidéo de la Nouvelle République, qui dans sa version papier nous fait passer pour des terroristes cagoulé.e.s et armé.e.s, pour preuve donc une vidéo de la NR, sur laquelle on voit... F se faire matraquer...

    http://www.youtube.com/watch?v=Z6RpcXMeSD  (voir à 1min.40) :




    L'appel à la Solidarité :

       Le procès de F est prévu le Jeudi 8 Mars 2012 au tribunal de Tours, à 9h00. RDV pour s’y rassembler.

       « Demander à la police qu’elle soit policée et à la justice qu’elle soit juste c’est demander à un homme de se couper un bras pour améliorer le fonctionnement de son corps. »

       Nous ne sommes pas étonné.e.s du comportement de la police, nous n’oublions pas qu’en d’autres circonstances il y a des morts sous ses coups (cf. Ali Ziri, … la liste est longue) et nous appelons à la Solidarité.

     


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